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Avril - 2013 - C'est quoi cet artichaut ??

  • Par
  • Le Dim 21 avr 2013

Avril - 2013 -          C'est quoi cet artichaut ??sempervivum-13

Cela fait des années que je retrouve ces minuscules rosettes de joubarbes qui viennent (souvent) s’inviter au fond des colis d’échanges que j’effectue avec d’autres passionnés. Préférant me concentrer sur l’objet même de l’échange la ‘plante noble’ en somme, je ne me suis jamais vraiment intéressé à ces artichauts ridicules !

Floraison sempervivum 'Othello'Toutefois, je n’en ai pas jeté une seule rosette, car ce sont des cadeaux… J’en ai donc posé, plus que planté pour être honnête, à droite et à gauche, sous les feuillages et aux pieds d’autres plantes plus dignes, pour ne pas trop les voir, et pour leur faire comprendre que ce ne sont pas elles les stars du jardin !

Jusqu’à ce début de printemps ou je prends (enfin) conscience de la portée de mon erreur.

Pourquoi tant d’indifférence ? Et bien d’abord et surtout parce que ce sont des ‘plantes clichés’, que j’ai trop souvent croisé sur les murs des cimetières à l’occasion d’enterrements, sur les vieux toits pourris de vieilles maisons de villages, dans les jardinières de vieilles tantes et autres mémés éloignées … d’un exotisme aussi douteux que poussiéreux donc !Sempervivum 'Othello'

Il est temps de réhabiliter ce genre si précieux au jardin et ce d’autant que leur exotisme nouvellement acquis n’a d’égal que leur résistance à peu près à tout, sans parler de leur rusticité !

Et bien si justement parlons-en de cette rusticité. Les randonneurs le savent se sont des montagnardes d’origine.

Ce sont des succulentes aussi, c’est-à-dire qu’elles peuvent stocker l’eau dans leurs tissus et résister à des périodes de sécheresse à la vertical d’un mur en plein soleil.

Enfin elles vivent dans des conditions extrêmes ou il n’y a que peu ou pas de substrat disponible, dans une anfractuosité entre deux rochers par exemple. Vous l’aurez compris, elles seront donc acclimatables dans n’importe quel jardin de l’hexagone, sur n’importe quel balcon.

Sempervivum 7 (Granat?) en août. Il existerait une quarantaine d’espèces botaniques. La floraison (généralement après deux ou trois ansSempervivum 7 (Granat ?) en avril. de culture) intervient à la belle saison et peut être rosée, jaunâtre, ou rouge, et annonce, comme pour les agaves, la mort de la rosette. La plante s’étend par stolons plus ou moins éloignés de la rosette principale, qui s’enracinent formant de nouvelles plantes à leur tour. Vous devinez donc, pour ceux et celles qui ne le sauraient pas déjà, avec quelle déconcertante facilité on peut les multiplier.

Ce qui est vraiment remarquable chez sempervivum, c’est la capacité de la plante à revêtir des aspects très différents selon la période de l’année, (regardez ces deux photos du même sempervivum 7 à différentes saisons !) ce qui complique aussi notablement l’identification formelle des nombreux cultivars et hybrides (il y en aurait jusqu’à 4000 !).  

Oui le Sempervivum c’est (à nouveau) branché ! 

Hiver 2012/13 : Histoire d'ô - mars 2013

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  • Le Jeu 28 mars 2013

HIVER 2012/2013 : HISTOIRE D’EAU

En cette fin de mois de mars, il est temps de tirer un bilan de l’hiver passé.hiver-2012-13-800x600.jpg

Après un été indien interminable, et c’est tant mieux, l’hiver a fini par arriver par la petite porte, en catimini, presque non officiellement…  On ne l’aurait d’ailleurs à peine remarqué, s’il n’avait pas décidé lui aussi de s’installer pour un temps.

Et quel temps ? Un vrai temps de chien, de canard ou de grenouilles diront les plus anciens, amis des bêtes. Certes le mercure n’est pas descendu sous les -5° (sous abris), mais l’humidité permanente, et la bise venue de Moscou ou de Scandinavie, je n’en sais rien, a contribué à un ressenti glacial.

yuccas-13-mars-2013-450x600.jpgLe sol d’Exotica Tolosa étant hydromorphe (imperméable) en sous-couche, l’eau a fini par remonter et stagner au milieu des palmiers, et autres agaves, pendant des jours entiers, entre deux averses de pluie ou de neige.

Finalement plus facile de se protéger des froids secs et intenses, que de l’humidité latente… J’ai donc l’immense douleur de vous annoncer le décès par noyade de certains d’entre nous :  astrophytum senile aureum, sedum spathulifolium, opuntia phaeacantha linz, fortunella margarita, thelocactus bicolor, gymnocalycium damsii, cylindropuntia prolifera, etc… Paix à leur âme.

D’autres s’en sont heureusement mieux sortis, parfois non sans nous honorer de quelques tâches, nécroses ou pourritures, qu’il est sain et de bon ton de ‘fixer’ par la pulvérisation de fongicide dès que le temps le permettra.agave-ovatifolia-hiver-2012-13-800x592.jpg

Les hivers se suivent donc sans forcément se ressembler, mais sous leurs visages divers et variés ils ont finalement tous le même dessein, mettre à l’épreuve l’opiniâtreté du jardinier Métropolitain, et briser son enthousiasme débordant.

Et bien je vous le dis messieurs les hivers, inutile de vous acharner, vous perdez votre temps, je ne lâcherai rien : l’exotisme survivra à Toulouse !

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