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Décembre 2015 - Ma confiture de Yuzu

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  • Le Dim 06 déc 2015

Déc 2015 -  Ma confiture de yuzu en 5 étapes.

A la demande générale (et pressante) je vous dévoile ma recette de confiture de yuzu. Rappelons qu’il s’agit pour ceux qui auraient manqué le début  d’un agrume japonais dont les fruits de la taille d’une grosse balle de golf sont particulièrement utilisés dans la cuisine Japonaise.

On en fait à peu près tout, vinaigrettes, huiles et beurres aromatisés, condiments, marinades, sorbets, pâtisseries, et bien entendu, comme la plupart des agrumes de délicieuses confitures. Après avoir testé pendant plusieurs années tout un tas de recettes toutes plus compliquées les unes que les autres, j’ai finalement opté pour l’une des plus simples et, à mon goût, la meilleure.

Yuzu fruits

Tout d’abord en préambule, je pense que le yuzu se suffit à lui-même, tellement ses saveurs sont aromatiques, puissantes et complexes. Il ne gagne rien à être assemblé et mélangé par dépit  à d’autres agrumes, et les industriels ou commerçants qui procèdent comme cela le font uniquement par soucis économique pour engranger de meilleures marges : Un yuzu coûte 4 à 5 euros l’unité, alors qu’un citron coûte au bas mot dix fois moins cher. De plus, même à ce prix-là, encore faut-il en trouver en quantité suffisante ! Il faut en effet une vingtaine de beaux fruits ou une trentaine de plus petits pour faire un kilo environ. Yuzu confiture

Donc, j’utilise du yuzu, et rien que du yuzu !

 Ma recette en 5 étapes  :

- Première étape je pèle le zeste (économe, zesteur, … chacun son outil), c’est-à-dire la peau superficielle qui est la plus concentrée en aromes (huiles essentielles). Attention on évite d’entamer l’albédo (l’albédo étant la couche blanche et épaisse entre le zeste et la pulpe). Je réserve les zestes.  

- Deuxième étape je pèle les fruits comme une mandarine et jette l’albédo  qui n’a aucun intérêt sinon apporter de l’amertume.

- Troisième étape je retire méthodiquement tous les pépins de la pulpe restante. Une fois ces derniers retirés, je mixe la pulpe (et uniquement la pulpe sans les zestes !) au Blender. Ne pas hésiter à ajouter un verre d’eau si ça mouline par manque de fluidité car le yuzu fait naturellement très peu de jus.

- Quatrième étape je mélange la pulpe mixée, aux zestes, et à la cassonade (pitié pas de sucre blanc pour le yuzu !) dans la marmite de cuisson. Pour information, le ratio entre zestes et pulpe est à peu près d’1 pour 3. C’est à dire que j’obtiens plus ou moins 100gr de zestes pour 300gr de pulpe et de jus  (pour 20 à 30 fruits) soit 400gr de fruits au total. C’est bon vous suivez ? Le sucre à ajouter selon le goût de chacun est de 300 à 400gr, soit la même quantité que le poids en fruits ou un peu moins pour un côté plus fruité et moins sucré (Je préfère 300gr). Je mélange bien et je laisse reposer une quinzaine de minutes au réfrigérateur.

- Pour la dernière étape j’incorpore un demi-sachet d’agar agar (gélifiant naturel) à la préparation, je mélange et  Je fais une cuisson flash, comme en Corée. Montée à ébullition, et maintien à ébullition pas plus de deux ou trois minutes maxi, en touillant en permanence. Extinction du feu. Mise en bocal que l’on retourne immédiatement et que l’on laisse refroidir.

Yuzu zestes sechesYuzu beurre

ET c’est tout ! Pas de gousse de vanille (qui réduit et écrase les goûts),  ni de cuisson pendant des semaines, ou je ne sais quoi. En suivant cette recette exactement vous obtenez une confiture qui révèle toutes les nuances et subtilités du yuzu en maintenant un excellent équilibre acide-amère-sucre. Attention toutefois, notez  que moins on cuit longtemps et moins la confiture se conservera longtemps (surtout si on diminue en plus la proportion de sucre). Avec cette méthode qui préserve vraiment le fruit, je ne conserve pas plus de trois mois (au réfrigérateur), mais quel goût !  La texture est exceptionnelle car l’onctuosité de la marmelade laisse place au croquant des zestes confits (que l’on n’a pas mixé pour rappel et que l’on n’a pas surcuit). Les arômes sont explosifs : mandarine, citron, cédrat, pomelo, avec une longueur en bouche extraordinaire. Magique, entre autre, pour aromatiser simplement un yaourt nature à la grecque.

Voilà c’est tout pour aujourd’hui. J’en profite pour vous poster des photos de zestes séchés et de beurre de yuzu que j’ai fait cet après-midi. A suivre, vinaigre de yuzu, sel rose au yuzu, …

J’espère que le yuzu sera sur toutes vos tables de fêtes amis et amies jardinier(e) car il se prête à toutes les fantaisies culinaires tant en sucré qu’en salé !

Bonnes fêtes !

Hiver 2012/13 : Histoire d'ô - mars 2013

  • Par
  • Le Jeu 28 mars 2013

HIVER 2012/2013 : HISTOIRE D’EAU

En cette fin de mois de mars, il est temps de tirer un bilan de l’hiver passé.hiver-2012-13-800x600.jpg

Après un été indien interminable, et c’est tant mieux, l’hiver a fini par arriver par la petite porte, en catimini, presque non officiellement…  On ne l’aurait d’ailleurs à peine remarqué, s’il n’avait pas décidé lui aussi de s’installer pour un temps.

Et quel temps ? Un vrai temps de chien, de canard ou de grenouilles diront les plus anciens, amis des bêtes. Certes le mercure n’est pas descendu sous les -5° (sous abris), mais l’humidité permanente, et la bise venue de Moscou ou de Scandinavie, je n’en sais rien, a contribué à un ressenti glacial.

yuccas-13-mars-2013-450x600.jpgLe sol d’Exotica Tolosa étant hydromorphe (imperméable) en sous-couche, l’eau a fini par remonter et stagner au milieu des palmiers, et autres agaves, pendant des jours entiers, entre deux averses de pluie ou de neige.

Finalement plus facile de se protéger des froids secs et intenses, que de l’humidité latente… J’ai donc l’immense douleur de vous annoncer le décès par noyade de certains d’entre nous :  astrophytum senile aureum, sedum spathulifolium, opuntia phaeacantha linz, fortunella margarita, thelocactus bicolor, gymnocalycium damsii, cylindropuntia prolifera, etc… Paix à leur âme.

D’autres s’en sont heureusement mieux sortis, parfois non sans nous honorer de quelques tâches, nécroses ou pourritures, qu’il est sain et de bon ton de ‘fixer’ par la pulvérisation de fongicide dès que le temps le permettra.agave-ovatifolia-hiver-2012-13-800x592.jpg

Les hivers se suivent donc sans forcément se ressembler, mais sous leurs visages divers et variés ils ont finalement tous le même dessein, mettre à l’épreuve l’opiniâtreté du jardinier Métropolitain, et briser son enthousiasme débordant.

Et bien je vous le dis messieurs les hivers, inutile de vous acharner, vous perdez votre temps, je ne lâcherai rien : l’exotisme survivra à Toulouse !

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