agave

Juin 2014 - Floraison funeste !

  • Par
  • Le Dim 29 juin 2014

FLORAISON FUNESTE

Agave stricta floraison juillet 2011 - Exotica TolosaLa floraison d’un agave reste un évènement rare en région Toulousaine, même s’il y plusieurs précédents dans la région comme l’agave weberi du museum d’histoire naturelle de Toulouse, ou quelques agaves Americana çà et là.

Les agaves mettent entre 5 et 40 ans, quand les conditions de culture s’y prêtent, avant de se lancer à l’assaut du ciel. D’où le nom anglo-saxon quelque peu exagéré de ‘century plant’ plante d’un siècle. L’agave Americana produit par exemple une hampe florale colossale pouvant atteindre 8 mètres de hauteur pour pouvoir être repérée et humée par les pollinisateurs attirés par le nectar sucré des fleurs tubulaires. Il semblerait que cette débauche d’énergie finisse par épuiser la plante, au point de provoquer sa mort. C’est en tout cas ce qui se passe pour l’immense majorité du genre. Les agaves sont donc monocarpiques, c’est-à-dire qu’ils meurent après floraison. La floraison funeste des agaves laisse donc au jardinier un double sentiment d’admiration et de tristesse…Agave palmeri début de floraison juillet 2014 - Exotica Tolosa

A ce moment-là, l’agave produit un grand nombre de rejets à son pied qui assureront sa descendance. Chez agave stricta qui a fleuri à Exotica Tolosa en 2011, la plante a émis des œilletons et non des rejets, c’est-à-dire des rosettes secondaires qui sont apparues entre les feuilles de la rosette principale mourante par éveil de bourgeons axillaires. Malheureusement ces nouvelles rosettes que je n’ai pas prélevées sont mortes avec la rosette principale. Cependant cet agave stricta a assuré tout de même sa lignée par multiplication sexuée classique (par graines). Graines plates, noires et fines, en demi-lune, qui se sont avérées parfaitement viables au semis.

J’ignore quel animal volant ou insecte (oiseau, chauve-souris, papillon,…) assure la pollinisation d’agave stricta dans son milieu naturel, mais il s’agit probablement d’un nocturne compte tenu que les fleurs commencent à émettre un ‘parfum’ singulier à l’aurore. J’ai écrit ‘parfum’ entre guillemets car l’odeur que j’ai senti tous les soirs était plus proche du plastique chauffé que de la rose ancienne...

Bref, voilà que ça remet ça, trois ans après, avec un autre agave, l’agave palmeri. Une forme assez singulière à feuilles plus effilées et de toute évidence un peu plus rustique que le type. Forme qui m’avait été offerte au stade de plantule, il y a plus de 10 ans, par Georges Sieurac de Pottokaktus. Les photos de la floraison épanouie suivront prochainement… En attendant je vous souhaite un bel été 2014. 

Juin 2014 - Floraison funeste !

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  • Le Dim 29 juin 2014

FLORAISON FUNESTE

Agave stricta floraison juillet 2011 - Exotica TolosaLa floraison d’un agave reste un évènement rare en région Toulousaine, même s’il y plusieurs précédent dans la région comme l’agave weberi du museum d’histoire naturelle de Toulouse, ou quelques agaves Americana çà et là.

Les agaves mettent entre 5 et 40 ans, quand les conditions de culture s’y prêtent, avant de se lancer à l’assaut du ciel. D’où le nom anglo-saxon quelque peu exagéré de ‘century plant’ plante d’un siècle. L’agave Americana produit par exemple une hampe florale colossale pouvant atteindre 8 mètres de hauteur pour pouvoir être repérée et humée par les pollinisateurs attirés par le nectar sucré des fleurs tubulaires. Il semblerait que cette débauche d’énergie finisse par épuiser la plante, au point de provoquer sa mort. C’est en tout cas ce qui se passe pour l’immense majorité du genre. Les agaves sont donc monocarpiques, c’est-à-dire qu’ils meurent après floraison. La floraison funeste des agaves laisse donc au jardinier un double sentiment d’admiration et de tristesse…Agave palmeri juin 2014 - Exotica Tolosa

A ce moment-là, l’agave produit un grand nombre de rejets à son pied qui assureront sa descendance. Chez agave stricta qui a fleuri à Exotica Tolosa, la plante a émis des œilletons et non des rejets, c’est-à-dire des rosettes secondaires qui sont apparus entre les feuilles de la rosette principale mourante par éveil de bourgeons axillaires. Malheureusement ces nouvelles rosettes que je n’ai pas prélevées sont mortes avec la rosette principale. Cependant cet agave stricta a assuré tout de même sa lignée par multiplication sexuée classique (par graines). Graines plates, noires et fines, en demi-lune, qui se sont avérées parfaitement viables au semis.

J’ignore quel animal volant ou insecte (oiseau, chauve-souris, papillon,…) assure la pollinisation d’agave stricta dans son milieu naturel, mais il s’agit probablement d’un nocturne compte tenu que les fleurs commencent à émettre un ‘parfum’ singulier à l’aurore. J’ai écrit ‘parfum’ entre guillemets car l’odeur que j’ai sentie tous les soirs était plus proche du plastique chaud que de la rose ancienne...

Bref, voilà que ça remet ça avec un autre agave, l’agave palmeri. Une forme assez singulière à feuilles plus effilées et de toute évidence un peu plus rustique que le type. Forme qui m’avait été offerte au stade de plantule, il y a plus de 10 ans, par Georges Sieurac de Pottokaktus. Les photos de la floraison épanouie suivront prochainement… En attendant je vous souhaite un bel été 2014. 

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