agave

AOÛT 2015 - Jardin botanique de Nice, salade niçoise.

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  • Le Sam 14 nov 2015

SALADE NICOISE ? LE JARDIN BOTANIQUE DE NICE .

Bon, on ne va se mentir hein… J’étais avant tout venu pour voir les agaves.  Finalement un peu déçu par les représentants des agavacées j’ai fait un tour complet du jardin.

20150712 162944 800x600M’avait on raconté des salades ?

  20150712 155747 800x600Excentré sur les hauteurs dans un quartier sans charme, le jardin est un petit parc municipal d’un peu plus de 3 hectares. Composé de plusieurs parties présentant la flore des  5 continents.  Pour ceux qui ont des cactus dans les poches, notez que c’est gratuit.  On laisse la voiture en contrebas sur le parking du jardin puis on grimpe à droite et à gauche dans une sorte de fouillis semi organisé (car en réalité les continents sont morcelés un peu partout…). Le jardin est assez hétérogène selon moi. Certaines scènes valent vraiment le coup alors qu’à quelques mètres le jardin semble à l’abandon ou ne présente en tout cas qu’un intérêt  paysager fort limité (partie haute, Européenne notamment).20150712 155836 450x600

20150712 162644 800x600Je ne veux cependant pas vous priver de l’envie de vous y rendre, tout en indiquant que si vous avez peu de temps dans la région ça n’est peut-être pas celui à faire en priorité. Si je me souviens bien ce jardin détient officiellement la collection nationale d’agaves d’où mon incontrôlable envie de m’y rendre. Les agaves sont en réalité pour beaucoup des plantules souffreteuses et les gros sujets sont ceux que l’on peut voir partout sur la côte : americana, salmiana, et autres weberi.  Pour les amateurs de sauges je tiens à mentionner que le jardin détient une petite collection des plus plaisante. Celle-ci ne présente aucune intérêt majeur, au cœur de l’été lorsque ces vivaces sont brûlées par l’accablant astre de lumière mais peut, je n’en doute pas, s’avérer beaucoup plus sympathique au printemps.  Certaines parties en contrebas sont assez intéressantes avec des pergolas et quelques vigoureuses grimpantes subtropicales.  Bref plus une petite promenade qu’une grande découverte. Reste que l’on peut par endroit profiter de la vue sur la baie des Anges et l’embouchure du Var en contrebas. Si vous descendez en trace directe vous tomber sur le parc Phoenix beaucoup plus fréquenté mais aussi plus attrayant.

Mars- avril 2015 - Agave megalacantha, je suis une légende.

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  • Le Sam 18 avr 2015

Mars, avril 2015 -  JE SUIS UNE LEGENDE : AGAVE MEGALACANTHA

Rares sont les plantes qui ont autant alimenté les forums de passionnés, au point, peut-être, de se hisser au rang de mythe. C’est le cas de cet agave, qui vaut bien un buzz  ce mois-ci.

Laissez-moi  donc-vous conter cette saga :Megalacantha (crédit photo Thomas Boeuf)

Il était une fois un charmant village Allemand à une encablure de la frontière Belge. Dans cette petite bourgade nommée Rengsdorf prospérait, contre toute attente, un jardin exotique. Dès 1974, un agave de ce jardinet retenait toute l’attention des visiteurs qui passaient par là. On ne savait, semble-t-il pas grand-chose sur l’origine de cette plante et elle fût identifiée, à tort, sous le nom d’Agave Megalacantha, nom qu’elle porte toujours à tort aujourd’hui.

Les plus jeunes lecteurs du buzz  auront sans doute du mal à s’imaginer qu’il n’y avait en ces temps reculés, ni internet, ni forums, ni réseaux sociaux. Difficile dans ces conditions d’identifier une plante, de partager des informations et encore moins de croiser celles-ci.

Megalacantha spination (Crédit photo Thomas Boeuf)Megalacantha est en fait synonyme d’Agave inaequidens ssp. Inaequidens ou d’Agave guadalajarana. Cet Agave n’est de toute évidence ni  l’un ni l’autre, sans quoi il n’aurait sans doute pas traversé un seul hiver en pleine terre dans un jardin outre-Rhin. Car oui, j’ai oublié de vous le dire mais cet Agave a été rapporté avoir résisté à -20° ! Nos amis jardiniers Allemands le disent le mieux adapté aux hivers Germaniques à la fois froids et humides.  S’agit-il d’une espèce à part entière ou d’un hybride, rien n’est moins sûr. On ne lui connait en tout cas pas d’habitat naturel et la souche de Jürgen Eisel  en Allemagne est l’unique source de ce produit, sous forme de rejets, distribués progressivement depuis cette plante mère. Pour ma part, j’ai choisi de nommer cet agave sp. Jürgen Eisel.  Cela fait donc 40 ans que l’énigme sur l’origine et sur l’identité de cet agave perdure, et contribue de fait à alimenter sa légende.  

J’ai la chance de posséder depuis quelques temps ce Graal que j’ai planté récemment au jardin. Au stade juvénile Il ressemble à un agave du groupe Parryii. D’après  les expériences de culture en Allemagne il faut planter cet agave en plein soleil d’une part pour obtenir une belle coloration bleutée, d’autre part pour avoir un rythme de croissance correct. C’est un agave qui conserve un port compact et des dimensions raisonnables même après de nombreuses années. Cet agave est réputé rejeter en abondance dès les plus jeunes années parfois assez loin de la plante mère. Et c’est assez heureux compte tenu qu’il n’y a pas de semences sur le marché… enfin et surtout il s’avère être d’une beauté renversante à maturité. Jugez-en plutôt en cliquant ici. 

Merci à mon ami Thomas Boeuf pour sa contribution photographique !

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